L'histoire de Enzo
Vancouver, Colombie-Britannique
Pouvez-vous nous parler de votre diagnostic de mélanome ?
J'ai reçu mon premier diagnostic de mélanome en 2011, puis mon deuxième en 2019. J'ai reçu mon troisième diagnostic au début de cette année (2024), et je suis en train de le traiter. Les deux premiers étaient des mélanomes de stade zéro, qui sont relativement mineurs dans le grand ordre des choses. Cependant, la biopsie pratiquée en avril a révélé que le troisième était un mélanome invasif de stade 2. C'est la première fois que je fais face à quelque chose d'aussi grave, et cela a été un véritable parcours du combattant au cours des six derniers mois. J'ai lu d'autres histoires et je connais des personnes qui ont eu un mélanome plus avancé, et je me
rends compte que je ne suis pas confrontée aux mêmes défis qu'elles. Cependant, comme pour tout le reste, je m'inquiète toujours de savoir si la situation pourrait être pire.
J'essaie de mettre tout cela en perspective ; c'est certainement quelque chose de plus que ce que j'ai l'habitude de gérer, mais j'essaie de me rappeler qu'il y a d'autres personnes qui sont confrontées à la même chose ou à des situations plus graves. J'essaie de me concentrer sur
les aspects positifs autant que possible. Il est réconfortant de disposer de ressources telles que celles de la Fondation Sauve ta peau, où je peux lire les histoires d'autres personnes et apprendre de leurs expériences.
Quel rôle votre système de soutien a-t-il joué dans votre parcours ?
Depuis mon deuxième mélanome en 2019, j'ai constaté que le fait de partager mon expérience avec un plus grand nombre de personnes a été bénéfique. Grâce à ce partage, les gens ont commencé à raconter leurs propres expériences, ce qui m'a permis d'entrer en contact avec
des personnes qui ont des défis similaires. À peu près à la même époque, j'ai entendu parler de la Fondation Sauve ta peau grâce à mon amie Yvonne et son mari Bob. Nous avons discuté de leurs expériences, et Yvonne est devenue une bonne personne avec qui échanger des idées.
C'était la première fois que je voyais un oncologue, et elle a été une ressource très importante pour moi pendant cette période. Aussi, j'ai quelques amis proches qui ont été touchés par le mélanome, avec qui j'ai pu partager mes expériences et nous soutenir mutuellement. Enfin, j'ai des amis proches ici à Vancouver sur lesquels je peux compter pour me rendre aux rendez-vous.
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Que signifie pour vous être un défenseur des droits de l'homme ?
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Pour moi, être un défenseur signifie partager ce que j'ai appris pour aider les autres. J'utilise ma plateforme pour informer les gens sur des sujets importants, comme la règle ABCDE pour le dépistage du mélanome et l'importance de la protection solaire. Je publie souvent des photos où je porte des manches longues et des pantalons, en soulignant que ces habitudes m'ont aidée à me protéger. Je ne veux pas en faire trop, mais je considère que c'est le moment opportun pour faire la différence. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai voulu participer à
S’activer pour le mélanome cette année, afin de sensibiliser davantage de personnes à cette
cause qui me tient à cœur.
Quel message donneriez-vous à une personne confrontée à un nouveau diagnostic ?
Tendez la main à tous ceux que vous pouvez. En 2019, j'ai publié mon diagnostic sur Facebook pour la première fois, et j'ai été bouleversée par le soutien et les encouragements que j'ai reçus. Ce n'est pas quelque chose que je fais habituellement ; les gens se contentent souvent de
partager les bonnes choses sur les réseaux sociaux. Mais parfois, il est important de partager la réalité des choses, et j'ai découvert que votre communauté vous soutiendront. Tendre la main peut prendre la forme d'une conversation individuelle ou même d'une simple publication sur les réseaux sociaux pour permettre à ceux qui vous entourent de savoir ce que vous vivez.
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